dimanche 26 août 2012

étape 22 : PERIGUEUX - SAINT-ASTIER - 30 km

lundi 14 mai 2012


  Les dernières étapes ayant été courtes, j'ai besoin de me dégourdir les jambes et je vais donc au-delà du point de chute prévu par mon guide, les conditions d'hébergement étant identiques. De plus, comme le chemin est peu fréquenté, j'ai parfois du mal à occuper mon temps libre en fin d'étape, sauf hier ou j'ai troqué ma tenue de pèlerin contre celle de touriste mais ce n'est pas ce que je souhaite au quotidien.

  Comme d'autre part les tendinites sont un lointain souvenir (un mois déjà) et que j'acquiers de l'expérience, je décide de prendre des libertés avec mon guide et de concevoir moi-même mes étapes en fonction de mon énergie, de la météo et des hébergements. Mon guide ne m'en voudra pas et d'aucuns penseront que j'y ai mis le temps (c'est mon côté un peu diesel) mais que voulez-vous, tant que c'est pratique, on se laisse porter... Rien de bien extraordinaire, pourtant cette décision me donne soudain un sentiment de liberté soudaine et elle me sera très profitable, plus tard, en Espagne.

  Pour l'heure, le chemin fréquente les zones pavillonnaires, désespérantes dans leurs banalités qui ne cherchent même pas à être régionalistes et soignant l'accueil à grand renfort d'écriteaux du genre "chien méchant". Images peu reluisantes du "bon goût français".

  Quant au balisage, il devient franchement fantaisiste avec des absences aux carrefours suivies de plusieurs flèches sur un même poteau en pleine ligne droite. Querelle d'associations, facétie ?... Bizarre, bizarre...

  En revanche, la nourriture à la chambre d'hôtes qui m'accueille le soir!...on est en plein Périgord. Je ne vous dis que ça... C'est léger... léger... à base de foie gras, de confits... Il pourra faire du vent demain, je suis assuré de conserver le cap !


nb : cliquer sur les images pour les agrandir









2 commentaires:

  1. Ce n'est pas que je ne veuille pas vous suivre plus loin, mais j'ai déjà traversé avec vous ma région d'origine bien au-delà de ses limites, en plus d'un arrêt forcé à Argenton sur Creuse. ;)
    En tout cas, une fois qu'on s'y est pris, je vous avoue que vous suivre est assez passionnant, et je m'étonne de ne pas voir fleurir plus de commentaires au long de votre récit.
    Je vous remercie donc encore une fois.

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    1. merci d'exprimer ainsi votre appréciation mais, vous savez, on peut aimer quelque chose sans forcément le faire savoir à son auteur. Pour moi, l'important est que ce blog présente une petite utilité et, quant à le faire, autant le rédiger le mieux possible pour un plaisir partagé.

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