lundi 21 mai 2012
Devinez quoi... il pleut !
A la sortie de Rochefort-de-Marsan, deux chemins s'offrent à moi et compte tenu de la météo, j'opte pour celui qui doit me faire rencontrer un passage à niveau. Hélas ! suite à la construction récente de l'autoroute, la voirie a été modifiée et le passage à niveau n'existe plus. De la pluie et plus de repères, ça débute fort !
Je me résigne donc à suivre la D 932 et ce sera l'enfer. Imaginez-vous un camion toutes les 10 à 15 s ; pas de bas-côtés mais des talus herbeux quand ce n'est pas une glissière de sécurité infranchissable à 0,50 m de la chaussée ; des trombes d'eau soulevées par les semi-remorques que j'affronte courageusement en me retournant pour amortir la douche dans le dos... et ça va durer cinq longues heures. De plus, il fait froid.
C'est transi, dégoulinant et les doigts gourds que j'entre dans un restaurant de Mont-de-Marsan, incapable de retirer ma capuche. Peu de temps après, Jean-Claude arrive, épaté de me voir déjà là alors qu'il était parti plus tôt que moi. Il faut dire qu'il a fait les 27 km du chemin, plus long mais moins stressant. Au vu des conditions rencontrées, je pense malgré tout ne pas avoir démérité et nous nous racontons nos misères du jour.
Au gîte situé dans les anciens Bains-Douches, une pèlerine arrive après manger. Il s'agit de Brigitte, bretonne arrivant par le train du soir et qui va me permettre de parler un peu français, les autres occupants ignorant royalement la langue de Molière. Quant à Kees que j'ai retrouvé, il prendra congé du chemin demain matin en me laissant un souvenir : deux minuscules sabots en faïence de sa Hollande. Charmante attention.
Pas de photo aujourd'hui, l'appareil n'étant pas adapté à la photo sous-marine.
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