mercredi 9 mai 2012
Départ sous des reliquats de pluie un peu gênante pour la lecture de mon guide et, comme en France la plupart des villes situées sur le chemin ne font guère d'efforts en matière de signalisation spécifique à celui-ci, je finis par m'égarer. Et encore, Limoges n'est pas la pire des villes. Des kilomètres plus tard je retrouve la bonne voie pour me reperdre à nouveau dans Isle. Bien entendu, les habitants ignorent les noms des rues et aucun planimètre en vue le long de la voie périphérique pourtant ultra-commerçante. Je tourne en ville depuis deux heures déjà et le salut viendra d'une pharmacie qui interrogera via-michelin. La honte ! merci Internet. L'avenue que je cherchais depuis un moment était à moins de 200 m !
Le soleil est revenu entre temps et cette journée bitume démarrée sous de mauvais auspices s'achève agréablement avec Jean-Claude que je retrouve au gîte. Il est matinal et marche vite mais il préfère s'arrêter tôt pour rédiger son carnet de route sur lequel il consigne ses réflexions. Parti de chez lui à Montargis, discret et attachant, il n'en est pas à son premier pèlerinage et à pour ambition cette fois de rallier Santiago par le chemin du nord. itinéraire magnifique mais moins facile en raison d'un parcours plus accidenté et d'un hébergement moins fréquent que sur le Camino Francés.
Le soir, je donne de mes nouvelles à ma famille depuis le beau plan d'eau de Flavignac.
nb : cliquer sur les images pour les agrandir
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