le côté pratique


- la carte d'identité ou le passeport valides sont réclamés en Espagne pour les inscriptions dans les auberges.

- la carte européenne d'assurance maladie qui se substitue à la carte Vitale en Europe, valable un an. Demandée auprès de la caisse d'assurance maladie, elle est reçue dans la semaine.

- la crédentiale à obtenir auprès d'une association jacquaire ou auprès des autorités religieuses. Remplie à raison d'un coup de tampon quotidien (gîte, mairie, cathédrale, commerçant...), elle atteste du parcours effectué et permet d'obtenir à Saint-Jacques-de-Compostelle la fameuse compostella, sorte de diplôme officiel  remis à celui qui a effectué au moins les 100 derniers Kilomètres à pied ou les 200 derniers à vélo. Il se dit qu'il faudrait depuis un an deux tampons quotidiens sur ces derniers parcours mais on ne me les a pas demandés en juin de cette année. La compostella se retire à deux pas de la cathédrale, au 1 rua do Villar.

- le GPS, précis et donnant de nombreux renseignements sur les commerces et les gîtes. Les logiciels sont souvent en anglais. Si vous aimez appréhender globalement les situations et détestez taper sur des touches en permanence, choisissez le guide papier.

- les guides, très nombreux, mettent l'accent sur le descriptif du parcours avec plans. Ils indiquent les gîtes et les possibilités de ravitaillement et services, donnent des indications sur les régions traversées, l'historique du chemin, les monuments religieux et sont illustrés. Les guides complets sont assez lourds (300 g) mais agréables à feuilleter, les guides simplifiés parfois résumés à des plans sont légers mais frustrants. Avantage du guide papier : il ne tombe pas en panne et n'a pas besoin d'être rechargé. Inconvénient : le lire sous la pluie n'est pas une sinécure ; penser à le protéger dans une pochette plastique étanche qu'on peut porter autour du cou.

- le téléphone portable permet d'être joint ou d'appeler sans difficulté avec coût augmenté dès qu'on quitte la France. L'indicatif 06 devient +336 vers la France et +346 vers l'Espagne. La conversion est automatique.

- l'appareil photo gagnera à être léger (moins de 300 g) et petit. Les gros réflex avec zoom pèsent trop sur le cou au fil des jours. On trouve de petits appareils à 15 mégapixels, filmant en HD avec zoom 10x qui se glissent dans la poche, à portée de main et parfaitement adaptés. Leur discrétion n'est d'ailleurs pas la moindre de leur qualité.

- la recharge des batteries en revanche est un réel problème. Tout pèlerin arrive maintenant au gîte avec un téléphone portable auquel est souvent joint un GPS, un appareil photo et parfois une liseuse. La recharge n'est pas quotidienne, sauf pour le GPS, mais comment faire quand le dortoir de huit n'offre que deux ou trois prises ? Et que dire des dortoirs de 25 avec des lits au milieu de la pièce et quelques prises en périphérie ? Les premiers arrivés les mobilisent puis oublient de retirer leurs appareils. Sans compter les risques de vol pendant les longues durées de recharge sans personne dans les lieux. Si vous emportez plus qu'un téléphone, prévoyez une multi-prise.







2 commentaires:

  1. Bonjour

    Bonne ressource que votre blog pour moi qui suis en cours de préparation du pèlerinage.

    Une question (parmi d'autres sans doute à venir), quel(s) guide(s) avez vous utilisé lors de votre chemin. il y en a effectivement de nombreux et je souhaite bénéficier de votre expérience pratique

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  2. je ne suis pas très réactif sur la réponse, désolé.
    Pour ma part, j'ai utilisé les deux guides Lapeyre qui mêlent agréablement descriptif du parcours, cartes et infos historiques et régionales. En comparant avec d'autres sur le chemin, ils apparaissaient comme l'un des meilleurs.
    Et bon pèlerinage futur.

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